Comment Améliorer Vos Sessions d’Entraînement en Danse Orientale

Aujourd’hui, je vais vous pousser à faire ce que je n’ai pas fait pendant des années alors que j’aurais du : pratiquer en solo. Je prenais beaucoup de cours, beaucoup de stages, mais je ne prenais jamais le temps de retravailler tout cela seule. Les seuls moments où je pratiquais seule étaient ceux où je créais une chorégraphie (souvent dans l’urgence) ou quand je répétais des chorégraphies avant un spectacle. C’est pourtant l’un des aspects les plus stimulants de notre parcours en danse. Voici quelques astuces que j’utilise désormais pour maximiser l’efficacité de mon temps d’entraînement :

  1. Planifiez votre séance à l’avance :
    Peut-être que si je m’entraînais peu seule, c’est que je ne savais pas vraiment quoi faire. Combien de fois je me suis retrouvée dans la situation où j’avais enfin trouvé du temps pour vous entraîner, peut-être même réservé une salle, pour finalement réfléchir à ce que j’allais faire réellement ? Décidez de vos objectifs d’entraînement avant la session. Est-ce qu’on va créer une nouvelle chorégraphie ? Pratiquer des combinaisons existantes ? S’entraîner purement sur de la technique ? Peu importe du moment que le ou les objectifs sont clairs. Moi j’aime découper mon heure comme ceci : les 15 premières minutes pour de la technique, généralement centrée sur les hanches, puis 30 minutes pour de la chorégraphie (création ou répétition), et enfin les 15 dernières minutes pour de l’assouplissement et du renforcement musculaire. L’heure passe très vite mais il n’y a aucun temps d’hésitation.
  2. Éloigner le téléphone :
    Pas besoin d’expliquer je pense. Le téléphone est une énorme distraction pour toutes nos activités. Non seulement va interrompre votre entrainement sur le plan physique (les muscles vont “refroidir”), mais surtout l’esprit va totalement vagabonder ailleurs. Le monde ne s’effondrera pas si vous passez une heure seule avec votre danse.
  3. Se filmer :
    C’est la meilleure façon d’analyser ses erreurs. Selon l’endroit où on s’entraine, il n’y a pas toujours de grand miroir pour s’observer. Mais quand bien même, la vidéo sera toujours le meilleur outil pour se voir sous tous les angles et avec un autre regard. Pour ma part, je préfère regarder la vidéo seulement APRÈS la fin de l’entraînement. Cela me permet de ne pas perdre de temps pendant l’entraînement, de la regarder avec davantage de recul, et de déjà définir ce que je vais travailler pendant mes prochaines séances d’entraînement.
  4. Utiliser des ressources en ligne :
    Je suis adepte des cours en vidéo ou en ligne. Pour ma part, cela me permet de profiter de l’enseignement de professeurs qui se trouvent dans d’autres pays ! J’y ai recours aussi pour tout ce qui est renforcement musculaire, assouplissement ou d’autres disciplines qui ne sont pas ma spécialité. C’est toujours plus facile de suivre les instructions de quelqu’un d’autre plutôt que d’être à la fois l’élève et son propre enseignant.
  5. La musique :
    “Ah non, pas celle-ci, pas celle-là…” On peut perdre un temps précieux à choisir ses musiques pendant son entraînement. En dehors des combinaisons et chorégraphies bien sûr, j’essaie de ne pas perdre de temps avec cela. Maintenant, des outils comme Spotify, YouTube, Apple Musique, etc peuvent permettre de lancer des playlists enregistrées au préalable ou des morceaux classés par similitude de “mood”.

Dites-moi si vous avez trouvé cela utile, et n’hésitez pas à me renvoyer un message avec vos conseils sur la manière dont vous améliorez votre propre entraînement sans les consignes d’un professeur !

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